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STRUCTURE D'ENCADREMENT DE PME EN RDC

L'encadrement vise, entre autres, la promotion et le développement de ce secteur. Au niveau professionnel, on note le Regroupement des Institutions du Système de Financement Décentralisé au Congo (RIFIDEC) et deux autres grandes structures d'encadrement à l'ouest de la RDC : Forum de la micro finance du Bas-Congo (FOMIF Bas- Congo) et Forum de la micro finance du Bandundu (FOMIF- Bandundu) encadrés par le PNUD/UNOPS. Au niveau institutionnel, l'encadrement est assuré à la fois par le ministère de l'Industrie, PME et la Banque Centrale du Congo par sa direction de supervision des intermédiaires financiers au travers de la Sous- direction de la micro finance créée en 200035. Désormais, les petites et moyennes entreprises congolaises ont une charte. Elle a pour objectif de doter la RDC des critères de catégorisation des entreprises et d'une définition unique et claire des PME. Cette charte a pour objectifs de doter les PME d'un environnement favorable à leur expansion, organiser les relations entre la PME et les grandes entreprises, notamment au niveau de la sous-traitance et l'accès au marché, organiser l'accès des PME aux marchés publics, développer le transfert des technologies et assurer à la PME un appui en formation, et accès au crédit. Pour le représentant de la Fédération des entreprises du Congo, Dieudonné Kasembo, son organisation s'est réjouie de l'avenue de la charte qui était un rêve. Il a promis de la vulgariser la charte auprès de sa base. Dieudonné Kasembo a, par ailleurs, demandé au gouvernement de tout mettre en oeuvre en vue de l'application de cette charte. 35 La Voix du Congo Profond n°1, juin 2007 En effet, la charte est composée d'un préambule et de 54 articles répartis sur 6 titres. S'agissant de la définition, la charte considère comme PME, toute entité économique dont la propriété revient à une ou plusieurs personnes physiques ou morales et qui présente les caractéristiques : « Nombre d'emplois permanents de 1 à 200 personnes ; chiffre d'affaires compris entre 1 et 400.000 US, valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise inférieure ou égale à 350.000 Usd ; mode de gestion concentrée ». L'une des innovations de la charte est d'introduire dans la catégorisation des entreprises, la micro-entreprise, tenant ainsi compte de la réalité économique du pays qui voit chaque jour naître de très petites entreprises dans tous les coins des rues ou même dans les maisons. Tenant compte de réalité économique, la charte distingue les PME en trois catégories, à savoir la micro-entreprise, la petite entreprise et la moyenne entreprise. L'artisanat n'a pas été oublié. L'entreprise artisanale est, selon la charte, toute unité économique dont la propriété revient à une personne physique exerçant une activité de production, de service ou d'arts à caractère manuel ou mécanique. Ces entreprises sont regroupées en mono, croissant et émergent suivant le nombre d'employés, le chiffre d'affaires, la valeur des investissements et le mode de gestion. A noter que les travaux d'élaboration de la charte avaient commencé en 2005. C'est seulement au mois de juillet 2009, que le projet a été déposé et défendu au Gouvernement. La commission interministérielle économie et reconstruction du gouvernement l'a adopté et en a autorisé la signature. Il ne reste plus qu'au Premier ministre de signer un décret d'approbation de cette charte3